CLEF – apsi
Actualités
Du 1 au 3 juin à l’Université Paris 8.
Les 1, 2 et 3 juin 2023 se déroule à l’Université Paris 8 le 12ème congrès RUEPSY intitulé « Parole d’enfant : dialogues et malentendus entre psychanalyse et éducation ». L’événement, destiné aux étudiants, enseignants-chercheurs et aux professionnels dans les domaines de la psychanalyse, de l’école, de la santé mentale et de l’action sociale, comprendra des débats interdisciplinaires sur les pratiques et les propositions éducatives, les expériences cliniques et sociales, la recherche universitaire et de nombreuses activités impliquant la psychanalyse dans une conversation avec la cité.
Pour accéder à l’appel à communications ainsi qu’à toutes les informations relatives au congrès, rendez-vous sur le site de RUEPSY.
Parution
Netter, J. (2018). Culture et inégalités à l’école. Esquisse d’un curriculum invisible. Rennes: Presses universitaires de Rennes.
À l’école primaire, de nombreux contenus sont dits « culturels ». En s’appuyant sur une enquête ethnographique, cet ouvrage pose la question de la façon dont les enfants perçoivent ces contenus et interroge les inégalités d’appropriation qui en découlent. Il dresse le portrait d’une école où certains, aidés par leurs capacités de synthèse et de traduction développées durant leur socialisation antérieure, parviennent à s’approprier les contenus culturels en construisant une lecture scolaire du monde qui reste largement étrangère à d’autres enfants, en passe de se trouver exclus dès leur plus jeune âge des processus d’intégration sociale.
Avec le soutien de l’UPEC.
Plus d’informations sur le site de l’éditeur.
Parution en 2013
L’ouvrage de Leandro de Lajonquière, Figures de l’infantile. La psychanalyse dans la vie quotidienne auprès des enfants, est disponible depuis juin 2013 en Français aux Editions L’Harmattan, collection Enfance, Éducation et Société.
La psychanalyse permet d’interroger le statut de la parole adressée aux enfants et ainsi d’élucider les conditions de l’éducation, soit familiale, soit scolaire. C’est à partir de cette thèse – développée sans recours au langage obscur trop répandu dans le champ – que le débat actuel autour de la disparition de l’enfance moderne, auquel participent cliniciens, pédagogues, historiens et sociologues, est revisité par Leandro de Lajonquière. A contrecourant de l’idée dominante, l’auteur souligne l’absence de connaturalité entre ce que l’on entend par enfance et par enfants. Ce débat masquerait le fait qu’aucun enfant ne possède d’enfance. Paradoxalement on ne peut « avoir » d’enfance qu’en tant que perdue, dans l’après-coup de l’épuisement du temps de l’enfance. L’enfance serait alors un des noms de notre inquiétante étrangeté. La modernité a inventé une manière d’adresser la parole aux enfants, de les éduquer. Celle-ci intègre un dispositif symbolique capable de traduire en métaphore le reste du manque de rapport inévitable entre un adulte et un enfant. La métaphore n’est jamais totale et inclut toujours un résidu – l’infantile – qui fait de l’adulte un simple vieux. Les effets quotidiens de ce qu’on croit être la disparition de l’enfance seraient alors le résultat d’un dérèglement symbolique de la façon actuelle d’éduquer. Ce rabaissement généralisé de la vie auprès des enfants exprimerait le refus adulte de l’infantile et de la dette symbolique envers l’esprit des temps modernes.
Parution
Netter, J. (2018). Culture et inégalités à l’école. Esquisse d’un curriculum invisible. Rennes: Presses universitaires de Rennes.
À l’école primaire, de nombreux contenus sont dits « culturels ». En s’appuyant sur une enquête ethnographique, cet ouvrage pose la question de la façon dont les enfants perçoivent ces contenus et interroge les inégalités d’appropriation qui en découlent. Il dresse le portrait d’une école où certains, aidés par leurs capacités de synthèse et de traduction développées durant leur socialisation antérieure, parviennent à s’approprier les contenus culturels en construisant une lecture scolaire du monde qui reste largement étrangère à d’autres enfants, en passe de se trouver exclus dès leur plus jeune âge des processus d’intégration sociale.
Avec le soutien de l’UPEC.
Plus d’informations sur le site de l’éditeur.
Parution en 2013
L’ouvrage de Leandro de Lajonquière, Figures de l’infantile. La psychanalyse dans la vie quotidienne auprès des enfants, est disponible depuis juin 2013 en Français aux Editions L’Harmattan, collection Enfance, Éducation et Société.
La psychanalyse permet d’interroger le statut de la parole adressée aux enfants et ainsi d’élucider les conditions de l’éducation, soit familiale, soit scolaire. C’est à partir de cette thèse – développée sans recours au langage obscur trop répandu dans le champ – que le débat actuel autour de la disparition de l’enfance moderne, auquel participent cliniciens, pédagogues, historiens et sociologues, est revisité par Leandro de Lajonquière. A contrecourant de l’idée dominante, l’auteur souligne l’absence de connaturalité entre ce que l’on entend par enfance et par enfants. Ce débat masquerait le fait qu’aucun enfant ne possède d’enfance. Paradoxalement on ne peut « avoir » d’enfance qu’en tant que perdue, dans l’après-coup de l’épuisement du temps de l’enfance. L’enfance serait alors un des noms de notre inquiétante étrangeté. La modernité a inventé une manière d’adresser la parole aux enfants, de les éduquer. Celle-ci intègre un dispositif symbolique capable de traduire en métaphore le reste du manque de rapport inévitable entre un adulte et un enfant. La métaphore n’est jamais totale et inclut toujours un résidu – l’infantile – qui fait de l’adulte un simple vieux. Les effets quotidiens de ce qu’on croit être la disparition de l’enfance seraient alors le résultat d’un dérèglement symbolique de la façon actuelle d’éduquer. Ce rabaissement généralisé de la vie auprès des enfants exprimerait le refus adulte de l’infantile et de la dette symbolique envers l’esprit des temps modernes.