L’éducation inclusive dans son déploiement draine avec elle des pratiques institutionnelles et professionnelles considérées comme « bonnes pratiques » ou pratiques inclusives, qui pour les professionnels peuvent constituer à la fois des repères et des injonctions. Parmi celles-ci deux notions récurrentes : la notion de parcours et celle de partenariat. L’éducation inclusive vise des effets de décloisonnement institutionnel et mobilise des dispositifs et pratiques dites « inclusives » qui sollicitent diverses configurations du « travailler ensemble ».

Nous souhaiterions mettre au travail, ces notions de parcours inclusif et de partenariats lors de la journée d’étude en donnant la parole à la fois à des chercheurs et à des professionnels aux prises avec ces demandes ou ces projets d’inclusions. Envisageant l’éducation inclusive comme un « processus en cours » (Kohout Diaz, 2018), il s’agira de venir interroger les écarts entre les attentes explicites ou implicites de l’inclusion et les diverses pratiques qui en découlent sur le terrain. Nous choisissons d’explorer ces questions à partir de deux champs d’intervention qui seront abordés à travers deux tables rondes : l’accueil des migrants et la scolarité comme lieux d’inclusions multiples.

Quelles évolutions l’éducation inclusive appelle-t-elle ? Comment sont perçus et expérimentés les parcours inclusifs dans les pratiques professionnelles ? Quelles sont les difficultés auxquelles se confrontent les professionnels dans la mise en œuvre de ces parcours inclusifs ? Comment se déroulent les collaborations pluriprofessionnelles au sein de ces dispositifs ?

Se situant dans un dialogue entre les professionnels et les chercheurs, cette journée d’étude propose de repérer les questions posées aux approches cliniques en Sciences de l’Éducation par la mise en œuvre des parcours inclusifs.

POUR S’INSCRIRE : https://parcoursinclus.sciencesconf.org/